Whoa ! Qu’est-ce que cette grosse enveloppe dans le courrier ? Oh… c’est seulement ma police d’assurance. Bon, au moins j’ai maintenant un nouveau presse-papier!
Parlons d’une manière efficace (et beaucoup plus courte) de comprendre votre police d’assurance. Toutes les polices d’assurance sont modulaires, afin de permettre aux assureurs d’optimiser leurs opérations. Donc, une fois que vous comprenez ces éléments et la façon dont ils s’agencent, tout devient beaucoup plus clair.
Cette police d’assurance a trop de pages ! Suis-je censé lire tout ceci…
Heureusement, NON. Regardons comment déchiffrer ces polices d’assurance sans lire nécessairement le document en entier.
Malheureusement, la longueur des polices d’assurance n’est pas la seule barrière à la compréhension. Ce sont aussi des contrats légaux complexes, remplis de doubles négations et de jargon d’assurance. Explorons des raccourcis qui vous permettront d’absorber 80 % des informations qui comptent le plus. Consultez ensuite votre courtier d’assurance, afin qu’il vous explique les 20 % de connaissances spécialisées restantes et la manière dont elles pourraient s’appliquer à votre situation.
Qu’est-ce ce qui se cache dans ma police ?
Une police d’assurance est constituée de plusieurs éléments qui s’agencent. Nous pouvons grouper ces parties en deux sections principales : les Conditions particulières et le Texte de la police.
Les Conditions particulières se trouvent au début de votre police et ne devraient pas excéder de deux à cinq pages. Ces pages comprennent vos informations personnelles, la durée du contrat et les types de couvertures avec leurs limites respectives. Par exemple, les pages des Conditions particulières de votre police d’assurance automobile pourraient inclure la marque et le modèle de votre véhicule, le numéro d’identification, le conducteur et la prime.
Normalement, nous arrêtons de lire ici…
Le Texte de la police forme le reste de la police. Dans l’industrie, c’est utilisé comme un terme « fourre-tout » comprenant le jargon juridique qui suit les pages des Conditions particulières. La section du texte de la police contiendra plusieurs sous-sections, incluant (sans s’y limiter) la Nature et l’étendue de l’assurance, les Exclusions, les Dispositions générales, les Définitions, les Avenants et tout autre formulaire ajouté par générosité!
Quels sont les types de polices existants ?
Il y a deux familles principales :
- « Risques désignés »
- « Tous risques » ou « Formule étendue »
Oublions le jargon d’assurance pour une seconde…
Essentiellement, le type Risques désignés signifie que vous êtes seulement couvert si un événement précis survient (l’industrie de l’assurance appelle ces événements « risques »). Une liste de ces événements ou « risques » est cachée dans la section du texte de la police. Normalement, cela inclus le feu, la fumée et quelques autres risques, mais rarement plus.
Le type Tous risques fonctionne différemment. Plutôt que de couvrir une liste d’événements désignés, tout (c’est-à-dire, tous les scénarios) est couvert à moins qu’il y ait une exclusion. Voici encore une double négation d’assurance… Donc c’est couvert à moins de ne pas l’être. Simple, non ?
Quel est le meilleur type ? Cela semble insensé et contre-intuitif, mais le no 2 est de loin supérieur au no 1 dans toute situation. L’idée est d’avoir toutes les situations couvertes (sauf quelques exceptions), plutôt que d’avoir seulement cinq situations précises couvertes (et rien d’autre).
Quel type ai-je ?
Avant de commencer, nous devons déterminer le type de police d’assurance que vous avez. C’est important pour nous guider dans la lecture d’une grande partie de la police.
Pour vérifier quel type de police vous avez, cherchez une section nommée « Risques couverts ». Essayez de voir si le langage incorpore le mot « TOUS ». Par exemple, voici le langage d’une police d’assurance habitation tous risques au Canada (c’est moi qui souligne) :
Risques couverts
Vous êtes couvert contre tous les risques de perte ou dommage physique direct, sujet aux exclusions et aux conditions dans ce formulaire.